Il est très difficile de gérer ses émotions lorsque l’on est soumis à un grand stress professionnel mais les facteurs de ce stress peuvent être identifiés. Dans tous les cas, un gérant d’entreprise se doit de rester calme, clairvoyant et de ne pas reporter son anxiété sur les salariés.

Accepter les erreurs des autres

Ce qui est compliqué lorsque l’on délègue, c’est de voir l’autre réaliser – ou tenter de réaliser – la tâche sans faire exactement ce que l’on aurait fait nous-même. Persuadé que nous détenons la recette magique, il est alors très agaçant de voir l’autre ne pas reproduire à l’identique une méthodologie ou processus que nous nous sommes construit. Il arrive que d’autres trouvent même de meilleures méthodes tandis que certains échoueront complètement. Il faut alors trouver le juste milieu, adopter un management qui permet l’erreur et qui laisse une certaine latitude au délégataire tout en conservant des garde-fous afin de ne pas courir au désastre. De cette manière, déléguer permet d’enrichir le processus en le laissant évoluer grâce au collectif.

Garder la forme physique et préserver le mental

Gérer son entreprise provoque du stress. Il n’est pas rare de voir des entrepreneurs faire des journées à rallonge. Il faut finir la plaquette de présentation pour la réunion de jeudi, réaliser les corrections du contrat pour M. Lambert, trouver un nouveau commercial, etc. Évidemment, à l’issue de la journée, les batteries sont à plat. Faire du sport permet d’échapper aux pensées négatives, d’évacuer la pression et de reprendre le contrôle de soi. Une activité régulière comme la course à pied ou la natation oblige l’esprit à se focaliser sur l’effort. L’effet est garanti et immédiat : vous retrouverez une meilleure qualité de sommeil, une capacité de concentration plus importante et finalement, vous gagnerez en efficacité.

Prendre du recul

Nous commettons tous des erreurs. Nous nous blâmons et essayons de les réparer au mieux et au plus vite. Mais peut-on pardonner celles des autres ? Il est très difficile d’accepter les difficultés d’autrui car on part généralement du principe que nous n’aurions pas commis cette erreur. Les circonstances de l’incident ne comptent plus. L’autre est fautif, les esprits s’échauffent puis la rancune s’installe. Pour sortir de cet état d’esprit, il faut donner aux autres l’opportunité de réparer et de s’améliorer. Si une situation vous incommode, soufflez un bon coup, laissez passer quelques instants et traitez le problème à tête reposée.